La Martinique fait face à une nouvelle vague de violences, marquée par des manifestations contre la flambée des prix et les inégalités économiques. Les autorités ont instauré des mesures pour contrôler la situation, mais les tensions persistent.
Des manifestations qui dégénèrent
Depuis le début des manifestations en septembre contre la hausse du coût de la vie, la situation s’est intensifiée. Malgré un couvre-feu et l’interdiction des rassemblements publics, les troubles persistent. Vendredi, des événements violents ont éclaté, marqués par l’assaut des manifestants sur le tarmac de l’aéroport de Fort-de-France. Cette action a entraîné la fermeture temporaire de l’aéroport, laissant près de 500 passagers bloqués et forçant le détournement de trois vols vers la Guadeloupe. Des actes de pillage, d’incendie de véhicules et l’érection de barricades dans les rues ont également été signalés. La tension est à son comble dans l’île.
Une colère alimentée par des prix exorbitants
Les manifestants expriment leur mécontentement face à la hausse vertigineuse des prix, rendant la vie quotidienne insupportable. Les produits alimentaires affichent des tarifs jusqu’à 40 % plus élevés qu’en métropole, exacerbant les difficultés économiques des habitants. Cette flambée des prix constitue le motif principal des protestations, s’inscrivant dans un contexte de lutte persistante contre les inégalités économiques qui prévalent sur l’île. La population martiniquaise se sent abandonnée et la grogne populaire ne cesse de croître.