Le viol et le meurtre brutal d’une fillette de sept ans ont provoqué un tollé en Éthiopie, suscitant une indignation nationale. Heaven Awot a été victime d’une agression sexuelle, mutilée et tuée par Getnet Baye, le propriétaire de sa mère, en août dernier à Bahir Dar, dans la région d’Amhara. La condamnation de Getnet à 25 ans de prison a déclenché une vague de critiques et d’appels à une révision de la peine.
Indignation et demande de justice
La mère d’Heaven, Abekyelesh Adeba, a exprimé son désarroi face à la perte de sa fille, déclarant qu’elle se sentait « sans vie ». Une pétition en ligne exigeant une révision de la peine pour refléter la gravité du crime a recueilli plus de 200 000 signatures. L’Association des femmes juristes éthiopiennes a qualifié la sentence de « très légère », soulignant l’horreur du crime commis contre Heaven.
- Plus de 200 000 signatures ont été recueillies pour réviser la peine de Getnet.
- L’Association des femmes juristes éthiopiennes a critiqué la sentence comme étant trop clémente.
Contexte et réactions
L’affaire a suscité des réactions vives au sein du gouvernement éthiopien, avec la ministre des Femmes et des Affaires sociales qualifiant les actes commis contre Heaven de « inhumains ». Cette tragédie a ravivé le débat sur la sécurité des femmes et des jeunes filles vulnérables dans le pays, notamment en raison des niveaux alarmants de violences sexuelles signalés par Human Rights Watch.
- La ministre des Femmes et des Affaires sociales a qualifié les crimes de « inhumains ».
- Human Rights Watch a averti contre les violences sexuelles à des niveaux alarmants en Éthiopie.
Cette affaire a mis en lumière le manque de responsabilité des agresseurs, alimentant le débat sur les mesures à prendre pour assurer la sécurité des femmes et des filles dans un contexte de violence croissante dans le pays, notamment dans la région du Tigré.