La Californie présentera des excuses officielles pour l’esclavage et ses effets persistants sur les Noirs américains dans l’État, en vertu d’une nouvelle loi signée par le gouverneur Gavin Newsom.
Reconnaissance des injustices passées
La loi réparatrice fait partie d’un ensemble de projets de loi introduits cette année en Californie afin de corriger les disparités raciales accumulées au fil des décennies. Le gouverneur Newsom a souligné que l’État accepte la responsabilité de son implication dans la promotion et la facilitation de l’esclavage ainsi que des disparités raciales persistantes qui en découlent.
Historique de l’esclavage en Californie
- La Californie est devenue un État libre en 1850, mais a toléré l’esclavage et mis en place des politiques discriminatoires empêchant les Noirs d’accéder à la propriété et aux affaires.
- Un rapport de travail sur les réparations a mis en lumière le maintien de l’ordre agressif, la terreur des familles noires et la pollution des quartiers noirs dans l’État.
M. Newsom a signé ces lois après avoir opposé son veto à une proposition visant à aider les familles noires à récupérer des biens injustement saisis. Des projets de loi visant à instaurer une agence des réparations ont été bloqués par les législateurs, impactant ainsi la mise en œuvre complète de certaines lois.
Initiatives de réparations au niveau national
Alors que les efforts fédéraux en matière de réparations sont bloqués au niveau du Congrès depuis des décennies, certains États comme l’Illinois et New York ont mis en place des commissions de réparations.
Avancées en Californie
- La Californie a approuvé un budget de 297,9 milliards de dollars qui inclut des fonds pour les lois de réparation adoptées, jusqu’à 12 millions de dollars.
- Des lois ont été signées pour améliorer les résultats des étudiants de couleur en éducation professionnelle et pour interdire le travail forcé comme sanction pénale dans la constitution de l’État.
Le député Isaac Bryan a qualifié la législation sur le contrôle des livres interdits dans les prisons d’État de première étape pour remédier à un processus opaque et donner plus de transparence à la décision de censure des ouvrages.