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unisie : critiques sur le mandat de Kaïs Saïed

L'élection présidentielle en Tunisie se déroulera le 6 octobre 2024. Le président sortant Kaïs Saïed est favori, mais critiqué pour un possible retour à la dictature. Des opposants politiques et des militants des droits de l'homme sont emprisonnés, la société civile peine à s'organiser.
Un chef d'État démocratiquement élu en octobre 2019 accapare tous les pouvoirs après un coup de force en juillet 2021. Demande d'illustrer cette situation par une image symbolique et non violente représentant un paysage politique sombre et oppressif, avec des chaines brisées pour symboliser l'opposition emprisonnée et la censure médiatique. Utilise des couleurs sombres pour renforcer le sentiment d'autoritarisme et de contrôle.

L’élection présidentielle en Tunisie, prévue pour le 6 octobre 2024, suscite de vives interrogations quant à la démocratie dans le pays.

Montée en puissance de Kaïs Saïed

**Kaïs Saïed**, actuel président tunisien, s’est imposé comme le favori pour sa réélection. En 2019, son élection avait été saluée pour son engagement à lutter contre la corruption et l’inefficacité du régime précédent.

  • Face à deux candidats peu connus, l’un étant emprisonné, Saïed semble inébranlable dans sa position dominante.
  • Des observateurs craignent toutefois un glissement vers un régime autoritaire, comparant Saïed à un nouveau Ben Ali.
  • Le magazine Jeune Afrique a été censuré en Tunisie pour avoir critiqué le pouvoir en place, rappelant des pratiques du passé.

La dérive autoritaire de Kaïs Saïed

Depuis le 25 juillet 2021, date à laquelle Saïed a gelé les travaux du Parlement et limogé le Premier ministre, la situation politique en Tunisie a basculé. Les pouvoirs accrus du président ont soulevé des inquiétudes quant au retour à une forme de dictature dans le pays.

  1. Des décrets présidentiels ont considérablement renforcé le rôle de Saïed au détriment des autres institutions.
  2. Des restrictions sévères ont été imposées aux partis politiques, notamment l’interdiction de mener des campagnes électorales, affectant notamment Ennahdha, un parti important du pays.
  3. L’opposition, malgré ses efforts, peine à s’organiser face à un régime de plus en plus répressif qui justifie ses actions par des accusations de complot étranger.

Crise politique et sociale en Tunisie

La population tunisienne, autrefois porteuse d’espoir après la révolution de 2011, est aujourd’hui confrontée à une situation de plus en plus difficile.

  • Les difficultés économiques se sont accentuées, avec une inflation galopante et des pénuries alimentaires fréquentes.
  • La répression politique s’est intensifiée, touchant divers acteurs de la société, tels que des politiciens, des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.
  • Le sentiment de désillusion monte parmi les Tunisiens, qui sont de moins en moins enclins à croire en leurs leaders politiques.

L’élection présidentielle à venir constituera un moment clé pour évaluer la santé démocratique de la Tunisie, notamment à travers le taux de participation attendu.

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