Moins de cinq mois avant les Jeux olympiques de Paris, l’Agence mondiale antidopage a suspendu les activités du seul laboratoire d’analyse agréé en Afrique, le laboratoire de Bloemfontein, en Afrique du Sud.
Suspension du laboratoire de Bloemfontein
L’Agence mondiale antidopage a retiré l’accréditation du laboratoire de Bloemfontein pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois en raison de défauts dans une méthode d’analyse visant à détecter l’utilisation de stéroïdes par les athlètes. Cette mesure vise à garantir la poursuite d’une analyse de haute qualité des échantillons et à préserver la confiance des sportifs dans le processus antidopage.
Impact sur les tests antidopage en Afrique
Les échantillons provenant de Bloemfontein devront désormais être transportés vers d’autres laboratoires accrédités par l’AMA, les plus proches se trouvant à des milliers de kilomètres en dehors du continent africain, notamment au Qatar, en Inde, au Portugal, en Espagne et en Turquie. Cela augmente le risque de dégradation des échantillons lors du transport, compromettant leur utilisation pour les tests.
Ces laboratoires externes pourront aussi être impliqués dans l’évaluation des échantillons futurs prélevés sur des athlètes africains, notamment dans le cadre du programme antidopage mondial avant les Jeux olympiques de Paris qui débuteront le 26 juillet. Les normes internationales requises devront être respectées pour restaurer l’accréditation du laboratoire de Bloemfontein avant la fin de la suspension.