Le Sénat kenyan a suspendu temporairement l’audience de destitution du vice-président suite à son hospitalisation pour raison de santé, selon ses avocats.
Des accusations de corruption et de divisions ethniques
Le vice-président Rigathi Gachagua a plaidé non coupable face à 11 chefs d’inculpation et devait être interrogé par les avocats du Parlement avant que sa destitution soit soumise au vote du Sénat.
Des complications de santé et un contre-interrogatoire en cours
Son avocat, Paul Muite, a indiqué que des médecins ont diagnostiqué des « douleurs thoraciques intenses » nécessitant un repos complet pour le vice-président. Pendant ce temps, les avocats ont commencé à contre-interroger les témoins présentés par le Parlement.
- Des témoins importants, dont le député à l’origine de la motion de destitution et le directeur de l’agence anti-corruption, ont été interrogés.
- L’équipe juridique de Gachagua a demandé la suppression de la déclaration sous serment d’un témoin clé, le gouverneur de Nairobi.
Des tensions politiques exacerbées
Les frictions entre le vice-président Gachagua et le président William Ruto sont mises en lumière, accentuant les incertitudes pour les investisseurs en Afrique de l’Est.
- Une destitution nécessitant une majorité des deux tiers au Sénat.
- Les conséquences de la destitution en cas d’approbation des deux chambres.
M. Gachagua entend contester l’action en justice s’il est destitué, alors que l’opposition à William Ruto a influencé certains de ses choix politiques.