Découvrez les récentes déclarations des hauts responsables des Wazalendo, groupes armés en RDC, suite aux accusations de l’Union européenne et aux développements sur le terrain.
La position des leaders des Wazalendo face aux accusations de violations des droits de l’homme
Les leaders des Wazalendo, Dominique Kamanzi et Jean-Claude Habyarimana, ont récemment réagi aux accusations portées par l’Union européenne concernant de graves violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo. Ces hauts responsables ont fermement nié ces allégations et ont exprimé leur détermination à protéger leur pays malgré les sanctions prononcées à leur encontre.
- Le général Dominique Kamanzi Ndarurutse de la Coalition des Mouvements pour le Changement (CMC) a déclaré que les sanctions à leur encontre étaient injustes et motivées par des intérêts économiques étrangers visant à piller les ressources naturelles de la RDC.
Les développements récents dans le conflit armé au Nord-Kivu
Alors que le conflit persiste dans la région du Nord-Kivu, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution autorisant la MONUSCO à apporter un soutien logistique à la SAMIDRC, la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC. Les Wazalendo ont exprimé leur optimisme mais restent prudents quant à l’efficacité de cette intervention.
- Les groupes armés ont rappelé l’aide précédente de la SADC en 2013 et espèrent un engagement plus concret pour restaurer la paix dans la région.
- La société civile à Goma soutient l’intervention des forces armées congolaises et des Wazalendo pour garantir la sécurité et la stabilité dans l’Est du pays.
La condamnation de membres du M23 par la justice militaire congolaise
En dernier lieu, la justice militaire congolaise a prononcé des condamnations à mort pour vingt-six individus impliqués dans la rébellion du M23. Ces peines font suite à des accusations de crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison.
Les évolutions récentes dans le conflit en RDC illustrent la complexité de la situation et la nécessité de trouver des solutions durables pour instaurer la paix et la sécurité dans la région.
Malaïka Élysée/Journaliste.