Le gouvernement soudanais a décidé de ne pas participer aux pourparlers de paix menés par les États-Unis en Suisse, réduisant ainsi les espoirs de mettre fin à la guerre civile en cours depuis plus d’un an au Soudan.
Résumé des consultations
Après deux jours de consultations à Jeddah, en Arabie Saoudite, les 9 et 10 août, le gouvernement soudanais a énuméré plusieurs questions litigieuses qui n’ont pas pu être résolues avec les diplomates américains. Ces consultations, demandées par le gouvernement soudanais, n’ont pas abouti malgré la présence du chef de la délégation soudanaise, le ministre des minéraux Mohammed Abu Nimo, et de l’envoyé spécial des États-Unis au Soudan, Tom Perriello.
Raisons de la décision
- Les autorités soudanaises estiment que les États-Unis n’ont pas garanti que les Forces de Soutiens Rapide protégeraient les civils, un point crucial pour le gouvernement soudanais.
- Le ministre des minéraux a déclaré que la décision de participer aux pourparlers reviendrait aux dirigeants, en particulier au chef de l’armée, le général Abdel Fattah Al Burhan.
- La déclaration officielle du gouvernement soudanais a rejeté la présence de nouveaux observateurs ou facilitateurs et a appelé à des initiatives respectueuses de la souveraineté nationale et de la dignité du peuple soudanais.
Cette position souligne les divergences entre les parties et la complexité des négociations en cours pour parvenir à une résolution pacifique du conflit au Soudan. La situation reste tendue et les perspectives de paix semblent compromises pour l’instant.