La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) suscite des préoccupations croissantes, avec la montée de groupes d’autodéfense comme les Wazalendo, qui signifie « patriote » en swahili, en réponse aux menaces du groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda.
Les acteurs impliqués dans le conflit
Les Wazalendo se sont joints aux Forces Armées de la RDC (FARDC) pour affronter le M23, qu’ils considèrent comme une menace extérieure pour la patrie congolaise. Cette confrontation se déroule notamment à Saké, où les militants des Wazalendo patrouillent de manière déterminée pour protéger leur pays.
Intervention de la MONUSCO
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) est également présente dans cette région depuis 25 ans, bien que sa présence ait été critiquée pour son manque d’efficacité. Récemment, le Conseil de Sécurité de l’ONU a autorisé les Casques bleus à apporter un soutien logistique aux troupes de la Mission de la SADC opérant dans la province du Nord-Kivu depuis décembre 2023.
- Les civils fuyant les combats
- La ville de Saké, verrou sécuritaire de Goma
- Les avancées du M23 à proximité de la capitale de la province
Impact sur la population civile
Les affrontements incessants et les déplacements massifs de population causés par les violences armées menacent la sécurité des habitants du Nord-Kivu. Certains témoignages font état de la proximité des rebelles avec les zones peuplées, forçant les civils à envisager la fuite de leurs foyers pour échapper à l’insécurité grandissante.
- La crainte des habitants face à la situation précaire
- Les accusations d’actes répréhensibles
- La tension palpable dans la région
Face à ce climat de violence et d’instabilité, la population locale demeure confrontée à des défis majeurs pour assurer sa sécurité et sa survie au quotidien. La présence des groupes armés et des forces de maintien de la paix soulève des questions sur la résolution de ce conflit complexe dans l’est de la RDC.