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shisekedi accuse Kabila de préparer insurrection en RDC

Le président Félix Tshisekedi accuse Joseph Kabila de préparer une insurrection en République démocratique du Congo, l'accusant d'appartenir à l'Alliance du Fleuve, mouvement politico-militaire comprenant les rebelles du M23.
Illustration HD de Dall E représentant deux figures politiques africaines en discussion tendue, évoquant des tensions et des conflits. L'une des figures est élégamment vêtue, exprimant le calme et la prudence, tandis que l'autre semble plus agitée et déterminée, suggérant des intentions cachées. L'arrière-plan montre une carte de la République démocratique du Congo, renforçant le contexte politique de l'article. Pas de symboles violents ou menaçants.

Le président congolais, Félix Tshisekedi, a récemment accusé Joseph Kabila de préparer une insurrection en République démocratique du Congo lors d’une intervention sur une station de radio congolaise.

Des accusations graves

Lors de son discours, Félix Tshisekedi a directement pointé du doigt son prédécesseur, l’accusant d’appartenir à l’Alliance du Fleuve, un mouvement politico-militaire comprenant les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda et opérant dans l’Est du pays. Selon le président congolais, Joseph Kabila aurait boycotté les élections dans le but de préparer une insurrection.

Une alliance controversée

Corneille Nangaa, ancien responsable de la commission électorale nationale indépendante de la RDC, aurait initié ce mouvement à Nairobi en décembre, et aurait rallié plusieurs membres du PPRD, le parti de Joseph Kabila. Ces allégations soulèvent des questions sur la stabilité politique du pays et la volonté de certains acteurs de s’opposer au gouvernement en place.

La passation du pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi en janvier 2019 avait été perçue comme un moment clé pour la démocratie en RDC. Cependant, l’accusation d’insurrection formulée par le président actuel jette l’ombre du doute sur la transition politique qui semblait s’amorcer.

Une transition politique fragile

Le différend entre les deux dirigeants congolais met en lumière les tensions persistantes au sein de l’appareil politique du pays. Cette situation délicate risque de fragiliser davantage la gouvernance et la stabilité en République démocratique du Congo, déjà confrontée à de nombreux défis économiques et sécuritaires.

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