L’Iran organise son second tour du scrutin présidentiel opposant l’ultraconservateur Saïd Jalili au réformateur Massoud Pezeshkian, suite à une faible participation record au premier tour.
Un premier tour marqué par une faible participation
Lors du premier tour de scrutin le 28 juin, la participation des électeurs iraniens a atteint un niveau historiquement bas avec un taux inférieur à 40%. Les appels au boycott, en raison de la situation économique difficile du pays, ont contribué à expliquer cette abstention sans précédent.
Deux candidats en lice pour le second tour
- Saïd Jalili : Ancien négociateur nucléaire et partisan de la ligne dure.
- Massoud Pezeshkian : Chirurgien cardiaque et député de longue date, allié aux modérés et réformistes.
Aucun candidat n’ayant obtenu plus de 50% des voix, un second tour est organisé pour départager les deux finalistes. Ce faible taux de participation a également marqué un record pour une élection en Iran, soulignant l’importance de ce scrutin pour les Iraniens et la direction future du pays.
Le Guide suprême et l’enjeu du choix présidentiel
Âgé de 85 ans, l’ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême iranien, détient le pouvoir ultime sur les décisions d’État, tandis que les présidents peuvent influencer la politique nationale en faveur de la confrontation ou de la négociation avec l’Occident, dont les sanctions impactent l’économie iranienne. Le successeur d’Ebrahim Raisi, récemment décédé, sera un acteur clé dans l’avenir du pays.