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Ruches secrètes luttent contre déforestation au Kenya.

Au Kenya, l'apiculture devient un allié clé dans la protection des mangroves le long de la côte de l'Océan Indien. Des apiculteurs ont placé des ruches pour dissuader les bûcherons, contribuant ainsi à ralentir la dégradation des 1850 hectares de mangroves dans le comté de Mombasa.
Une ruche géante cachée dans la canopée dense d'une forêt tropicale, entourée par une variété de fleurs sauvages et d'abeilles butinant avec ardeur. Des arbres imposants et luxuriants se dressent en arrière-plan, témoignant de la lutte contre la déforestation illégale le long de la côte du Kenya.

Au Kenya, les abeilles contribuent activement à la préservation des mangroves le long de la côte de l’Océan Indien, offrant une solution innovante pour lutter contre la déforestation.

Le rôle des abeilles dans la préservation des mangroves

Des apiculteurs locaux ont introduit une méthode novatrice en plaçant des ruches sur les mangroves pour dissuader les bûcherons de les abattre. Cette stratégie, initiée par Bibiana Nanjilula, fondatrice du groupe de conservation Tulinde Mikoko, vise à protéger ces écosystèmes fragiles en exploitant le comportement naturel des abeilles. En effet, les abeilles sont attirées par les grands arbres des mangroves et deviennent agressives en cas de perturbation, ce qui dissuade les bûcherons.

Une initiative communautaire fructueuse

  • Depuis 2017, le Kenya a mis en œuvre un plan décennal confiant la gestion des mangroves aux communautés locales. Celles-ci ont adopté l’apiculture comme une alternative durable, en plus de programmes de replantation des mangroves.
  • Cette initiative a déjà commencé à porter ses fruits en générant des revenus pour les habitants, tout en ralentissant la dégradation des mangroves dans le comté de Mombasa.

La valeur économique et écologique des mangroves au Kenya

Les mangroves kényanes, s’étendant sur 54 430 hectares, jouent un rôle crucial dans l’économie nationale, contribuant à hauteur de 85 millions de dollars par an, selon un rapport de la Global Mangrove Alliance de 2022. Jared Bosire, chef de projet à la Convention de Nairobi du PNUE, souligne l’importance de préserver ces écosystèmes non seulement pour la production de miel, mais aussi pour leur rôle essentiel dans la pollinisation et le soutien de l’écosystème local.

Impact positif sur les communautés locales

  1. La conservation des mangroves grâce à l’apiculture a permis d’améliorer les revenus des communautés locales et de renforcer leur résilience face aux changements environnementaux.
  2. Cette approche durable favorise également la biodiversité, protégeant de nombreuses espèces végétales et animales qui dépendent des mangroves pour leur survie.

En conclusion, l’intégration de l’apiculture dans la préservation des mangroves au Kenya représente une stratégie prometteuse pour concilier conservation environnementale, développement économique et bien-être des populations locales.

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