Les événements récents impliquant l’équipe nationale de football du Nigeria, les Supers Eagles, ont suscité de vives réactions et soulevé des préoccupations quant au traitement réservé aux joueurs lors de leur déplacement en Libye pour un match de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations.
Boycott du match et situation critique à l’aéroport
Les Supers Eagles ont décidé de boycotter leur match contre la sélection libyenne suite à ce qu’ils ont décrit comme un « traitement inhumain » lors de leur arrivée à l’aéroport de Benghazi. Leur avion a été dérouté vers Al Abraq, à plus de 200 kilomètres de leur destination initiale, les laissant bloqués à l’aéroport sans accès à l’eau ni à la nourriture pendant 15 heures. Ce traitement a été dénoncé par les membres de l’équipe et la Fédération nigériane de football.
- La Fédération nigériane de football a qualifié cet incident d’affront national, soulignant l’inacceptable de la situation.
- Les joueurs, y compris le vice-champion d’Afrique Victor Osimhen, ont dénoncé une tentative délibérée de déstabiliser l’équipe et ont parlé d’une situation ressemblant à une prise d’otage.
Retour au Nigeria et réactions
De retour au Nigeria, les membres de l’équipe nationale ont exprimé un soulagement après les épreuves endurées en Libye. Kabiru Amadu, président de la commission des sports de la Chambre des représentants, a décrit ce voyage comme une sorte de prise d’otage, soulignant les difficultés rencontrées par l’équipe lors de ce déplacement mouvementé.
- Malgré les difficultés, les joueurs ont exprimé leur reconnaissance d’être revenus en sécurité au Nigeria.
- La Fédération libyenne de football a présenté ses excuses pour le déroutement du vol, tandis que la Confédération africaine de football a promis d’ouvrir une enquête sur l’incident.
Ces événements soulèvent des questions sur le respect et la sécurité des équipes nationales lors de leurs déplacements pour des compétitions internationales, mettant en lumière l’importance de garantir des conditions de voyage sûres et dignes pour tous les participants.