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Restrictions anti-terroristes critiquées aux JO Paris 2024

Alors que la France accueille les Jeux Olympiques, des centaines de personnes considérées comme des menaces potentielles pour la sécurité sont écartées par les autorités grâce à des pouvoirs discrétionnaires accordés par une loi antiterroriste. Parmi elles, Amine, citoyen français sous restrictions, témoigne des contraintes qu'il subit malgré des problèmes de santé mentale passés.
Une illustration HD représentant une scène futuriste et sécurisée aux JO Paris 2024, mettant en lumière les mesures controversées de sécurité anti-terroriste. Montre un stade olympique high-tech entouré de dispositifs de surveillance avancés, symbolisant le débat sur l'équilibre entre la sécurité et la liberté. Souhaitez-vous des ajustements ou d'autres détails dans la description de l'illustration ?

Alors que la France accueille les Jeux Olympiques, l’utilisation des pouvoirs spéciaux pour contrôler les potentiels risques par les autorités suscite des débats.

Régime d’exception pour garantir la sécurité

Les autorités françaises ont recours à des mesures exceptionnelles pour éloigner des centaines de personnes considérées comme des menaces potentielles pour la sécurité nationale, notamment pendant les Jeux Olympiques. Parmi elles, Amine, un citoyen français, est soumis à des restrictions anti-terroristes. Malgré son passé de problèmes de santé mentale, il affirme être sous traitement actuellement.

Des restrictions sans contrôle judiciaire préalable

  • Les mesures restrictives imposées par le ministère de l’Intérieur ne requièrent pas l’approbation préalable d’un juge, ce qui soulève des inquiétudes quant à leur légitimité et leur arbitraire.
  • L’avocate Louise Kontogiannis, représentant des personnes assignées à résidence pendant les Jeux Olympiques, souligne le caractère arbitraire de ces décisions, prises sans contrôle judiciaire en amont.

Objectif : prévenir des attaques potentielles

  • Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, défend ces restrictions en affirmant qu’elles visent à empêcher des individus « très dangereux » de menacer la sécurité des Jeux. Il assure que ces décisions sont susceptibles de recours judiciaires pour garantir les droits de chacun.
  • En préparation des Jeux 2024, plus de 500 personnes ont été soumises à ces restrictions dans le cadre des mesures sécuritaires renforcées du pays. Le ministre a déclaré qu’il s’agit d’une mesure nécessaire pour protéger les citoyens français.

Renforcement massif de la sécurité

Face aux craintes d’éventuelles attaques terroristes, la France a déployé un dispositif de sécurité sans précédent pour les Jeux. Plus de 45 000 policiers et soldats armés ont été mobilisés à Paris, tandis que les services de renseignement sont en alerte pour détecter et neutraliser les menaces potentielles à l’avance.

Loi antiterroriste renforcée

  1. Les pouvoirs spéciaux utilisés pendant les Jeux font partie d’une législation antiterroriste renforcée adoptée en 2017 par le Parlement français. Cette législation donne des prérogatives étendues aux autorités pour prévenir toute tentative d’attaque terroriste.
  2. Des informations provenant du ministère de l’Intérieur rapportent que les services de sécurité ont déjoué plusieurs complots terroristes présumés avant le début des Jeux, démontrant l’efficacité des mesures préventives mises en place.

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