La Guinée dévoile son projet de Constitution, une étape cruciale pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Un projet de Constitution progressiste
Le projet de Constitution guinéen, rendu public par le Conseil national de transition, propose un système législatif bicaméral avec une Assemblée nationale et un Sénat. Il reprend des mesures avancées de la Constitution de 2020, telles que l’interdiction de la peine de mort, des mutilations génitales féminines et le droit à une information claire en cas d’arrestation.
De plus, le texte introduit une restriction stricte de deux mandats présidentiels de cinq ans chacun, visant à consolider la démocratie en limitant les mandats présidentiels successifs.
Incertitudes autour du général Mamady Doumbouya
Malgré ces avancées, des incertitudes subsistent quant au statut du général Mamady Doumbouya, actuellement au pouvoir après le coup d’État de 2021. Alors que la charte de transition interdit sa participation aux prochaines élections, le projet de Constitution n’inclut pas explicitement cette interdiction, laissant ainsi la possibilité au général de se présenter.
- La Constitution de 2020
- Réaffirmation des droits fondamentaux
- Limite de mandats présidentiels
- Vote prévu avant la fin de l’année
- Rôle de l’Assemblée nationale et du Sénat
- Enjeux autour de la candidature du général Doumbouya
Ce projet de Constitution marque une avancée significative dans le processus de transition vers un régime démocratique en Guinée. Il suscite cependant des débats quant à l’avenir politique du pays et à la participation éventuelle du général Mamady Doumbouya aux prochaines élections.