Abdelmadjid Tebboune reste au pouvoir en Algérie après sa victoire aux élections présidentielles du 7 septembre, remportant 94,65 % des voix, selon l’Autorité électorale indépendante du pays.
Des contestations suite aux résultats
Malgré sa victoire écrasante, Tebboune et ses deux principaux adversaires, l’islamiste Abdelali Hassani Cherif et le socialiste Youcef Aouchiche, ont émis des critiques sur les résultats publiés par l’Autorité électorale indépendante. Ils ont dénoncé des « irrégularités et contradictions » dans les chiffres, pointant notamment le flou autour de la participation électorale. Une situation inédite qui soulève des interrogations sur la transparence du processus électoral.
Une participation en dessous de 50%
L’Autorité électorale a annoncé un taux de participation de 48,03 %, suscitant des questionnements sur l’engouement des électeurs pour ce scrutin. Cette faible participation soulève des interrogations sur la légitimité du scrutin et pourrait être un sujet de contestation pour certains candidats.
Les candidats déçus des résultats pourraient décider de saisir la justice pour contester la légitimité de l’élection présidentielle en Algérie. Une situation qui pourrait prolonger le processus électoral et susciter des turbulences politiques dans le pays.
Félicitations internationales
En dépit des controverses, Abdelmadjid Tebboune a déjà commencé à recevoir des messages de félicitations, y compris celui du président français, Emmanuel Macron. Ces félicitations internationales soulignent l’importance de la stabilité politique en Algérie pour ses partenaires étrangers.