Au Mali, la malnutrition infantile atteint des niveaux alarmants, dépassant largement les seuils critiques fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon le dernier rapport d’Action contre la Faim.
Situation préoccupante au Mali
Dans le nord-est du pays, particulièrement dans les camps de déplacés à Gao, 30,1 % des enfants âgés de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition aiguë modérée, dépassant largement le seuil sévère établi par l’OMS. Les cas de malnutrition aiguë sévère ont augmenté de 4,2 % l’an dernier pour atteindre 11 % actuellement, un pic en dix ans.
Impact des conflits sur la crise nutritionnelle
Les conflits persistants depuis 2012 ont entraîné des crises alimentaires et nutritionnelles sévères, contraignant les populations à fuir sans ressources, aggravant leur incapacité à répondre à leurs besoins essentiels.
- L’insécurité alimentaire
- L’accès limité aux soins de santé
- La pauvreté
- Les déplacements forcés
- Le manque de sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles
Ces facteurs exacerbent la malnutrition, accentuée par la période de soudure où les réserves alimentaires sont au plus bas.
Appel à une action concertée
« La crise nutritionnelle au Mali est complexe et requiert une action coordonnée de la communauté internationale », déclare Mamadou Diop, directeur national d’Action contre la Faim au Mali. Il souligne l’importance d’une réponse globale pour adresser à la fois les besoins immédiats et les défis structurels tels que la sécurité alimentaire, la santé, l’accès à l’eau et l’hygiène.
- Insécurité alimentaire
- Accès restreint aux soins de santé
- Pauvreté
- Déplacements forcés
- Manque de sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles
Depuis 1996, Action contre la Faim opère au Mali avec une approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et ses causes profondes.