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RDC renforce régulation transport maritime après naufrage

Après un naufrage tragique sur le lac Kivu en RDC, le gouvernement met en place des mesures de sécurité face à la multiplication des accidents de bateaux, principal moyen de transport dans la région. Les proches des victimes sont toujours à la recherche de leurs disparus, tandis que le débat fait rage autour de l'interdiction de naviguer la nuit et des mesures de sécurités à mettre en place.
Un navire de cargaison moderne naviguant sur des eaux calmes, avec des agents régulateurs surveillant de près les opérations à bord. Des panneaux signalétiques indiquent les règlements maritimes révisés de la RDC. Des pêcheurs locaux regardent le navire, symbolisant la coopération entre les autorités et la communauté pour prévenir les naufrages.

Après le récent naufrage tragique d’une embarcation sur le lac Kivu en République démocratique du Congo, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer la sécurité maritime, face à une augmentation des accidents impliquant ces bateaux, principaux moyens de transport dans l’est de la RDC.

Problématique des naufrages sur le lac Kivu

Les naufrages de bateaux sont malheureusement devenus monnaie courante au Congo. En effet, de plus en plus de personnes optent pour les embarcations en bois au détriment des routes terrestres, malgré les risques encourus. Cette tendance s’explique par la nécessité de rejoindre certaines destinations qui ne sont accessibles que par voie fluviale.

Situation déplorable après le dernier naufrage

Après le dernier naufrage ayant entraîné la mort de 33 personnes, des familles sont toujours à la recherche de leurs proches disparus dans les eaux du lac Kivu. La quête de réponses et de retrouvailles demeure un combat douloureux pour de nombreux proches des victimes.

  • Certaines familles expriment leur détresse, comme le souligne Moussa Safari, parent d’un passager disparu, qui affirme : « Nous avons beaucoup cherché, mais nous n’avons encore rien trouvé. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles de nos frères disparus. »
  • De son côté, Serge Nzonga, un passager, témoigne de la difficulté de la situation : « Même après avoir perdu des proches dans ce même lac, je n’ai d’autre choix que de prendre un bateau pour me rendre au Sud-Kivu. C’est le seul moyen de transport disponible pour rejoindre mes proches là-bas. »

Mesures prises et débats concernant la sécurité maritime

Face à cette série d’accidents mortels, le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour améliorer la sécurité sur le lac Kivu. Cependant, certaines de ces mesures suscitent des débats parmi les acteurs du transport maritime.

  1. L’interdiction de naviguer la nuit est l’une des mesures phares évoquées, mais elle fait débat parmi les voyageurs qui voient en cette restriction une contrainte supplémentaire.
  2. Les propriétaires de bateaux, de leur côté, plaident pour la mise en place de contrôles techniques et l’obligation du port de gilets de sauvetage pour renforcer la sécurité des passagers.

Appels à des solutions concrètes

Face à un bilan tragique estimé à près de 1 000 morts depuis le début de l’année sur le lac Kivu, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement à agir de manière plus proactive pour prévenir de tels drames.

  • Émile Murhula, analyste en hydrologie et environnement, exprime son inquiétude en ces termes : « Le gouvernement congolais doit prendre des mesures concrètes pour résoudre ce fléau qui sévit sur le lac Kivu. Il est impératif d’agir rapidement pour éviter de nouvelles tragédies. »
  • Les affrontements réguliers entre les forces de sécurité congolaises et les rebelles, qui entravent parfois les voies terrestres, contribuent également à la vulnérabilité des voyageurs se tournant vers la voie maritime.
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