Alors que Félix Tshisekedi prête serment ce samedi, les élections du 20 décembre en République démocratique restent contestées. A Bukavu, dans le Sud-Kivu, l’opposition et les mouvements citoyens peinent à tourner la page et réclament toujours l’annulation des différents scrutins.
Selon Désiré Ntahira, président fédéral Ensemble pour la république, son parti a participé aux élections mais considère que le processus électoral a été manipulé par l’union sacrée et la majorité. Il a qualifié les élections de « piège ».
Les candidats malheureux à la présidentielle, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, ont appelé les Congolais à se mobiliser pour dénoncer les fraudes présumées. Cependant, les avis des populations divergent.
Trich Mastaki, membre de l’union sacrée, estime que la population du Sud-Kivu a fait ses choix lors des élections, tant au niveau national que provincial. Il félicite le chef de l’État et la Commission électorale nationale indépendante pour avoir permis l’organisation des élections municipales.
Cependant, le président du réseau des organisations de la société civile, Dieudonné Nsango, désapprouve cette opinion. Il affirme que la population attendait avec impatience ces élections, mais que les témoins des partis politiques et les observateurs ont été ignorés et humiliés par les agents de la CENI. Les droits des personnes vulnérables n’ont pas été respectés selon lui.
Pour les structures citoyennes, les résultats ne reflètent pas la vérité des urnes. L’invalidation de 82 candidats députés par la CENI renforce leur opinion selon laquelle les élections ont été un échec.
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