Après deux années d’enquête approfondie, les procureurs ont décidé de ne pas engager de poursuites judiciaires à l’encontre du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent.
Un soupçon de corruption qui ébranle l’Afrique du Sud
L’affaire a débuté en 2020, lorsqu’un ancien responsable des services de renseignement et opposant politique de Cyril Ramaphosa a porté plainte contre lui. Il l’accusait d’avoir dissimulé le vol de quatre millions de dollars en espèces survenu dans sa ferme de la province de Limpopo en 2020. Selon les allégations, l’argent aurait été caché dans les meubles du ranch du président pour contourner la législation sur les devises étrangères.
- Un ancien chef de la sécurité affirme que le président a tenté de dissimuler le vol en demandant à son unité de protection présidentielle de retrouver les voleurs, de les kidnapper et de les soudoyer pour taire l’affaire.
- Cyril Ramaphosa était ainsi soupçonné de tentative de kidnapping et de corruption, des accusations graves qui ont secoué le pays.
Une décision de justice controversée
Malgré une enquête longue de deux ans, la procureure de Limpopo a conclu qu’il n’existait pas de preuves suffisantes pour engager des poursuites judiciaires contre le président. Elle a jugé qu’il n’y avait aucune perspective raisonnable de condamnation sur la base des éléments à disposition.
- Cette décision, bien que conforme à la loi, a suscité des débats et des réactions diverses au sein de la population sud-africaine.
- Malgré son innocence présumée dans cette affaire, Cyril Ramaphosa voit sa réputation écornée, compromettant son image de fervent défenseur de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.