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Projet de loi sur les excisions rejeté en Gambie

Les députés de la Gambie ont rejeté un projet de loi visant à annuler l'interdiction de l'excision, une pratique controversée de mutilation génitale féminine. Cette décision a suscité des réactions mitigées parmi les militants et les groupes de défense des droits de l'homme, alors que la procédure reste répandue dans certaines régions d'Afrique.
Un groupe de femmes gambiennes engagées dans des activités éducatives et de sensibilisation, mettant en avant l'émancipation des filles et la lutte contre les mutilations génitales féminines. Les femmes portent des vêtements colorés et tiennent des affiches revendicatives, symbolisant l'unité et la détermination. En arrière-plan, un coucher de soleil chaleureux évoque l'espoir et le changement positif.

Les députés de la Gambie ont rejeté un projet de loi visant à annuler l’interdiction de l’excision, suscitant des réactions contrastées au niveau national et international.

Un vote controversé en Gambie

Le lundi, les représentants politiques de la Gambie ont pris une décision clé en rejetant toutes les clauses du projet de loi qui aurait permis de lever l’interdiction de l’excision dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Ce vote fait suite à des mois de débats animés dans cette nation largement musulmane de moins de 3 millions d’habitants.

L’excision, pratique également connue sous le nom de mutilation génitale féminine, implique l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes des filles, souvent effectuée par des praticiens traditionnels utilisant des méthodes dangereuses. Cette pratique est associée à des risques graves pour la santé des femmes et des jeunes filles.

  • Les législateurs ont rejeté le projet de loi, préservant ainsi l’interdiction de l’excision en Gambie.
  • Les militants locaux et internationaux ont suivi de près cette tentative de renversement de l’interdiction.
  • L’excision reste une pratique répandue dans certaines régions d’Afrique, malgré les efforts de sensibilisation et de lutte contre cette pratique dangereuse.

Réactions et conséquences

Les réactions à ce vote ont été diverses, avec d’un côté le soulagement des militants et des défenseurs des droits de l’homme et de l’autre la déception de certains conservateurs religieux. Certains ont affirmé que l’excision était une composante de la tradition islamique, tandis que d’autres ont mis en avant les graves conséquences sanitaires et psychologiques de cette pratique.

  1. Des survivantes et militantes locales ont exprimé leur soulagement après ce vote, tout en soulignant que la lutte contre l’excision doit se poursuivre.
  2. Les statistiques de l’UNICEF et d’autres organisations internationales montrent l’ampleur de ce problème à l’échelle mondiale et la nécessité de renforcer les lois et la sensibilisation pour mettre fin à cette pratique.
  3. Le défi persiste pour de nombreux pays, alors qu’il est crucial de protéger la santé et les droits des femmes et des filles confrontées à l’excision.

En conclusion, le rejet de ce projet de loi en Gambie met en lumière les enjeux complexes entourant l’excision et souligne l’importance de la sensibilisation, de l’éducation et de la mise en œuvre de mesures efficaces pour éliminer cette pratique préjudiciable à la santé et au bien-être des femmes et des filles.

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