Le Brésil, premier producteur mondial de café, est confronté à une sécheresse historique et à un incendie dévastateur touchant les cultures de Sao Paulo. Les conséquences sont dramatiques pour les agriculteurs locaux.
Incendie ravageur à Sao Paulo
À Caconde, les habitants et les agriculteurs unissent leurs efforts pour éteindre un incendie ayant ravagé une cinquantaine de fermes et détruit environ 600 hectares de plantations, selon les premières estimations des producteurs. Les dégâts matériels et humains sont considérables.
- Helio Moreira de Araújo déplore des pertes importantes, estimant avoir perdu entre 8 000 et 10 000 caféiers, réduisant ainsi sa récolte prévue de moitié. Ce sinistre affecte directement la vie de nombreux petits producteurs locaux.
- Silvio Almeida, un autre cultivateur, témoigne de la précarité des conditions de vie de ces producteurs touchés par l’incendie, soulignant l’ampleur de la catastrophe qui a frappé 50 propriétés et 600 hectares de terres cultivables.
Sécheresse et impacts sur la récolte
Le Brésil est confronté à une importante sécheresse qui affecte déjà la saison de récolte 2025/2026, selon un rapport du Centre d’études avancées en économie appliquée de l’université de Sao Paulo. Cette situation alarmante a aussi un impact sur les prix mondiaux du café.
- Les prix du café ont enregistré une augmentation significative, avec une hausse de 55 % en août par rapport à l’année précédente, reflétant les difficultés rencontrées par les producteurs brésiliens.
- Malgré ces conditions météorologiques défavorables, l’Organisation internationale du café prévoit une surproduction par rapport à la demande mondiale pour cette année, ce qui pourrait influencer les marchés internationaux.