Un vol présumé de 580 000 dollars en liquide dans la ferme du président sud-africain Cyril Ramaphosa a récemment mis en lumière un scandale politique aux ramifications complexes.
Les débuts du scandale
Le vol aurait eu lieu en 2020 mais n’a été découvert qu’en 2022, entraînant des accusations contre Cyril Ramaphosa. Les partis d’opposition l’ont accusé d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et d’infractions à la législation sur les devises.
La défense du président
Cyril Ramaphosa a affirmé que l’argent provenait de la vente légale de buffles dans sa ferme de Phala Phala. Tant la réserve fédérale que des organismes de surveillance publics l’ont innocenté, mais des questions persistent quant à la provenance de ces fonds en espèces.
- Un rapport indépendant a soulevé des doutes sur la nature de l’argent liquide.
- Le président a survécu à un vote de destitution en 2022 malgré les accusations qui pesaient contre lui.
Les développements récents
Deux partis d’opposition ont relancé des procédures de destitution à l’encontre de Cyril Ramaphosa. Cette affaire sera examinée prochainement par la plus haute juridiction sud-africaine.
- Les accusés, Imanuwela David, Ndilinasho Joseph et Floriana Joseph, font face à des accusations de violation de domicile et de vol.
- Seul David se trouve actuellement en détention, tandis que les frères et sœurs Joseph ont été libérés sous caution.
Le scandale, baptisé « Farmgate », est intervenu dans un contexte électoral tendu alors que Cyril Ramaphosa cherchait à conserver son rôle de président de l’ANC et de l’Afrique du Sud.
Impact sur la scène politique
Le parti au pouvoir, l’ANC, a perdu la majorité aux élections de 2022, contraignant Ramaphosa à former un gouvernement de coalition avec neuf partis d’opposition. Cette situation a contribué à apaiser une partie des critiques entourant le scandale Phala Phala.