Le procès de la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance pour évasion fiscale au Nigéria débutera le 11 octobre prochain. Cette annonce a été faite vendredi par le juge chargé de l’affaire.
Les Accusations contre Binance
Binance est confrontée à quatre accusations d’évasion fiscale, dont celle de ne pas s’être enregistrée auprès du Federal Inland Revenue Service du Nigéria, l’organisme chargé des impôts. Cette procédure marque un tournant important dans une affaire complexe pour la plateforme.
- Évasion fiscale : Binance est accusée de ne pas avoir respecté les obligations fiscales au Nigéria, en particulier en ne s’étant pas enregistrée auprès des autorités compétentes.
- Blanchiment d’argent : Les dirigeants de Binance sont également en grande partie accusés de blanchiment d’argent, des accusations qu’ils ont niées.
La Défense de Binance
Lors de l’audience préliminaire, le représentant de Binance, Ayodele Omotilewa, a plaidé non coupable aux quatre accusations retenues contre la société. Cette déclaration marque le début d’une série de procédures juridiques qui pourraient avoir un impact significatif sur les opérations de Binance au Nigéria.
- Binance nie catégoriquement les accusations d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, affirmant respecter la réglementation fiscale en vigueur.
- La défense de Binance met en avant le rôle de la plateforme dans le développement de l’écosystème financier du Nigéria, soulignant sa contribution à l’innovation et à la facilitation des transactions financières.
Impact sur le Nigéria
Le Nigéria accuse Binance de jouer un rôle dans ses difficultés monétaires actuelles, notamment après que la plateforme soit devenue la solution de prédilection pour les transactions en naira. La montée en puissance des échanges de cryptomonnaies a exacerbé la crise monétaire du pays, alors que le naira continue de s’effondrer face au dollar.