La vie des communautés indigènes Baka et Bagyieli au Cameroun est confrontée à des défis majeurs en raison de leur expulsion de la forêt, de l’absence d’actes de naissance et de l’apatridie.
Les Baka et Bagyieli : Une vie en transition
- Les Baka et les Bagyieli ont longtemps vécu en harmonie avec la forêt en Afrique centrale, mais les activités minières et forestières les contraignent désormais à s’installer le long des routes.
- Les membres de ces communautés se voient confrontés à des difficultés pour s’adapter à un mode de vie sédentaire, loin de leur habitat traditionnel.
Les défis de l’absence d’actes de naissance
- En l’absence d’actes de naissance, plus de 120 000 membres des communautés Baka et Bagyieli du Cameroun sont privés de documents d’identité nationaux, les excluant ainsi des avantages de la citoyenneté.
- Cette situation entrave l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités d’emploi, renforçant ainsi leur marginalisation dans la société.
La nécessité d’un acte de naissance est soulignée par les autorités locales et nationales, qui reconnaissent l’importance de ce document pour garantir les droits fondamentaux des individus.
Les initiatives pour remédier à l’apatridie
- Le Cameroun a adopté un projet de loi visant à adhérer à des conventions des Nations unies sur la reconnaissance des apatrides, dans le but de réduire la discrimination et de garantir l’accès à la nationalité pour tous.
- Cette démarche s’inscrit dans une dynamique régionale africaine visant à résoudre les problématiques liées à l’apatridie et à sécuriser les droits des populations autochtones.
Les implications de l’apatridie sur l’intégration sociale
- Les populations autochtones se heurtent à des obstacles majeurs pour accéder à des services essentiels tels que l’éducation et les soins de santé, en raison de leur statut d’apatrides.
- L’absence de documents d’identité engendre des difficultés au quotidien, notamment lors des interactions avec les autorités et les institutions publiques, créant ainsi un cycle de marginalisation difficile à briser.
Les efforts déployés par le gouvernement et les organisations internationales pour résoudre ces problématiques revêtent une importance cruciale pour garantir l’inclusion et les droits fondamentaux des communautés indigènes.
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