Le Burundi est confronté à une grave épidémie de variole du singe, plaçant le pays en deuxième position après la République démocratique du Congo en termes de cas suspects, avec un total de 1489 cas. Cette situation inquiète les autorités sanitaires et les organisations internationales.
Situation alarmante chez les enfants
Selon un responsable de l’Unicef, la propagation de la variole du singe est particulièrement préoccupante parmi les enfants burundais, en particulier ceux âgés de moins de 5 ans, représentant 30% des cas recensés. Cette tranche d’âge est la plus touchée, avec des conséquences sanitaires graves.
Mesures de prévention dans les écoles
En cette période de rentrée scolaire, les directeurs d’écoles tel que celui de l’Ecole Fondamentale « Les petits trésors » à Gihosha, prennent des mesures strictes pour limiter la propagation du virus. Des séances de sensibilisation sont organisées régulièrement, incitant les enfants à éviter les contacts physiques et à maintenir une hygiène stricte, notamment le lavage des mains.
- Interdiction des contacts physiques tels que les poignées de main et les bisous
- Maintien d’une distance de sécurité entre les élèves
- Obligation de se laver régulièrement les mains
Le directeur de l’établissement insiste sur le fait que les enfants sont conscients des risques liés à la maladie, renforçant ainsi les mesures de prévention mises en place pour les protéger.
Appel à une réponse sanitaire urgente
L’Unicef a lancé un appel pressant pour collecter des fonds afin d’intensifier la réponse sanitaire dans six pays africains, dont le Burundi. Un montant de 59 millions de dollars est nécessaire pour lutter efficacement contre l’épidémie de variole du singe et protéger les populations à risque.
- L’importance de réagir rapidement face à la propagation du virus
- La nécessité de renforcer les moyens de prévention
- L’urgence d’assurer un suivi médical adéquat pour les cas suspects
La mobilisation de ressources financières est cruciale pour endiguer la propagation de l’épidémie et éviter une recrudescence des cas dans la région.
En conclusion, la situation au Burundi nécessite une réponse coordonnée et rapide de la part des autorités sanitaires et des organisations internationales pour protéger les populations vulnérables, en particulier les enfants, face à l’épidémie de variole du singe.