Le président algérien Abdelmadjid Tebboune annonce sa candidature pour un second mandat, mettant fin à tout suspense. Découvrez les enjeux de cette prochaine élection présidentielle en Algérie.
Une décision attendue et controversée
Abdelmadjid Tebboune, âgé de 78 ans, avait pris les rênes de l’Algérie en 2019, succédant à Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission sous la pression de la rue et de l’armée. Sa décision de se présenter à nouveau suscite des réactions diverses au sein de la population.
Une élection présidentielle anticipée
En mars, le président Tebboune avait déjà surpris en annonçant la tenue anticipée d’une élection présidentielle pour le 7 septembre, bien avant la fin de son mandat en décembre. Cette avancée de la date du scrutin avait étonné les observateurs, sans qu’aucune justification claire ne soit fournie.
- La liste des candidats retenus sera dévoilée le 27 juillet.
- Le Conseil constitutionnel statuera sur les éventuels recours le 3 août.
Des profils déjà en lice
Plusieurs personnalités politiques ont déjà annoncé leur intention de se porter candidates pour la présidentielle en Algérie :
- Youcef Aouchiche, premier secrétaire du Front des forces socialistes.
- Abdelaali Hassani, président du Mouvement de la société pour la paix.
Également, le pays pourrait voir une candidature féminine se profiler, avec trois femmes aspirant à briguer la présidence :
- Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs.
- Saida Neghza, femme d’affaires influente à la tête d’une organisation patronale majeure.
- Zoubida Assoul, avocate renommée pour son engagement en faveur des libertés.
La diversité des profils candidats promet une compétition électorale riche en débats et en enjeux pour l’avenir de l’Algérie.