Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu en mars sur la promesse d’un changement profond, a pris une décision capitale le jeudi 12 septembre en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette mesure vise à préparer le terrain pour des élections législatives qui se tiendront le dimanche 17 novembre 2024.
Une décision pour assurer une majorité stable
Le président Faye a justifié sa décision en déclarant : « Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. » Il a également souligné la nécessité d’avoir une majorité parlementaire qui soutienne sa vision politique.
Des blocages à l’Assemblée nationale
Le chef de l’État a exprimé sa frustration quant aux blocages récents survenus au sein de l’Assemblée. Il a déclaré : « Le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j’ai été élu. »
Cette dissolution vise donc à mettre fin aux obstacles qui pourraient entraver la mise en œuvre des réformes promises par le président Faye.
Des attentes importantes pour le nouveau pouvoir
Le nouveau pouvoir sénégalais, qui prône un panafricanisme de gauche et le souverainisme, suscite de grands espoirs parmi la jeunesse du pays. Avec environ trois quarts de la population ayant moins de 35 ans, les attentes en matière de changement et de progrès sont élevées.
- Malgré ces attentes, le gouvernement n’a pas encore lancé de chantiers majeurs.
- Certains responsables justifient ce délai par le manque de majorité au Parlement, mettant en lumière l’importance des prochaines élections législatives pour la mise en œuvre des réformes envisagées.
Conclusion
La dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans la vie politique du Sénégal. Cette décision vise à permettre au chef de l’État de disposer d’une majorité parlementaire favorable pour mettre en place les réformes qu’il a promises lors de sa campagne électorale. Les prochains mois seront donc cruciaux pour l’avenir politique et économique du pays.