Le président de la République malgache, tout sourire, a inauguré le premier tronçon du téléphérique à Antananarivo. Ce nouveau moyen de transport, capable de transporter jusqu’à 75 000 passagers par jour, vise à réduire les embouteillages dans la capitale malgache, qui compte aujourd’hui plus de 3 millions d’habitants.
Impact environnemental et urbain
Le Secrétaire d’État chargé des nouvelles villes et de l’habitat, Gérard Andriamanohiso, considère ce téléphérique comme un progrès conséquent pour l’environnement et les populations. Il souligne que la réduction de 75 000 passagers quotidiens en bus et de 2000 voitures sur la route de Tana conduira à des économies significatives en termes d’émissions de carbone.
Réalisateurs et mesures de sécurité
- Deux entreprises françaises ont mené à bien ce projet de 12 km, avec un point culminant à plus de 50 mètres.
- Des tests de sécurité rigoureux ont été effectués préalablement à l’ouverture au public. Les cabines ont été soumises à des tests de charge en utilisant des bidons d’eau et divers capteurs ont été installés pour prévenir tout incident.
Accessibilité et tarification
- Le coût du ticket est de 4000 ariary, soit environ 80 centimes d’euros, ce qui le rend inaccessible pour une grande partie de la population malgache.
- Malgré son potentiel d’amélioration des déplacements, des voix se lèvent pour critiquer le prix du billet et souligner les priorités sociales non adressées.
Financement et défense du projet
- Le président Andry Rajoelina soutient ardemment ce projet, financé à hauteur de plus de 150 millions d’euros par des prêts français et BPI France. Il affirme que le développement du pays nécessite des choix audacieux.
- Le téléphérique, initialement destiné à la classe moyenne et aux touristes, prévoit une tarification sociale pour les étudiants et les retraités, mais sa pleine accessibilité pour la population est attendue pour 2025.
Partager l'article :