Un haut responsable du Congrès national africain (ANC) a annoncé jeudi qu’un accord général avait été conclu avec le principal parti d’opposition et d’autres partis pour former un gouvernement de coalition. Cette annonce survient à la veille de la première séance du nouveau Parlement sud-africain, au cours de laquelle les législateurs éliront le président. L’ANC a besoin de l’aide d’autres partis pour réélire le président Cyril Ramaphosa, après avoir perdu la majorité parlementaire qu’il détenait depuis longtemps lors des élections qui ont eu lieu il y a deux semaines.
Rupture de la majorité de l’ANC
Le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a déclaré aux journalistes que l’Alliance démocratique, principal parti d’opposition, et d’autres petits partis s’étaient mis d’accord sur le principe de former un « gouvernement d’unité nationale » avec l’ANC. L’ANC disposait d’une majorité claire jusqu’à cette élection depuis la fin du système d’apartheid de la minorité blanche en 1994. Un gouvernement de coalition sera une première pour l’Afrique du Sud au niveau national.
Élection du président
Les législateurs devraient élire le président du pays vendredi. Après avoir prêté serment lors de la première séance du Parlement, qui révélera également le type de gouvernement d’unité que le Congrès national africain (ANC), au pouvoir, a concocté après avoir perdu sa majorité pour la première fois depuis 1994.
La formation d’un gouvernement de coalition entre l’ANC et d’autres partis politiques en Afrique du Sud marque un tournant politique majeur dans le pays et suscite des attentes quant à la manière dont cette coalition gouvernera un pays historiquement marqué par des divisions profondes.
- L’ANC avait conquis le pouvoir sous la direction de Nelson Mandela en 1994, mettant fin à des décennies de domination blanche et d’apartheid. Depuis lors, le parti était parvenu à maintenir une majorité parlementaire incontestée.
- Cependant, lors des élections récentes, l’ANC a perdu une partie de son soutien, ce qui l’a contraint à rechercher des alliances pour consolider sa position au sein du gouvernement. La volonté de collaborer avec l’opposition reflète un désir de stabilité et d’unité nationale dans un climat politique de plus en plus polarisé.
- La négociation d’un accord pour former un gouvernement d’unité nationale souligne l’importance de la coopération politique dans la gestion des affaires du pays, en mettant de côté les différences partisanes au profit de l’intérêt national.
Cette nouvelle dynamique politique en Afrique du Sud sera observée de près tant à l’échelle nationale qu’internationale, car elle pourrait influencer les politiques et les relations du pays avec le reste du monde. La manière dont les différents partis politiques travailleront ensemble pour relever les défis socio-économiques actuels et futurs constituera un élément clé pour évaluer l’efficacité et la durabilité de ce gouvernement de coalition.
Élection et gouvernance en Afrique du Sud
- L’élection du président Cyril Ramaphosa lors de cette session parlementaire déterminera la direction politique et économique que l’Afrique du Sud prendra dans les années à venir.
- La composition du gouvernement et des politiques qu’il mettra en œuvre auront un impact direct sur des enjeux tels que l’emploi, l’éducation, la santé et la lutte contre la corruption dans le pays.
- La capacité de l’ANC et de ses partenaires de coalition à travailler ensemble de manière efficace et harmonieuse sera essentielle pour maintenir la stabilité et la croissance économique de l’Afrique du Sud, tout en répondant aux attentes et aux besoins de sa population diversifiée.
À mesure que le processus de formation du gouvernement de coalition se poursuivra et que les politiques seront mises en œuvre, l’attention se portera sur la capacité du nouveau gouvernement à relever les défis complexes auxquels l’Afrique du Sud est confrontée, tout en saisissant les opportunités de développement et de progrès pour l’ensemble de la population.