Des pourparlers de paix entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) débutent ce mercredi à Genève en Suisse, sous la houlette des États-Unis.
Des pourparlers de paix sous tension
Les discussions de paix entre l’armée soudanaise et les RSF commencent à Genève, mais la partie gouvernementale soutenue par l’armée régulière ne sera pas présente, anticipant des négociations compliquées.
Absence de représentation gouvernementale
Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée soudanaise, a confirmé le refus de sa participation à toute initiative de paix qui ne garantirait pas la mise en œuvre des dispositions de la déclaration de Jeddah de mai 2023. Cette absence risque de compromettre la portée et l’efficacité des pourparlers.
Lundi, le général de corps d’armée Mohamed Hamdan Dagalo, also Hemedti, commandant des RSF, a encouragé l’armée soudanaise à se joindre aux pourparlers de Genève. Cependant, les divergences persistent entre les différentes parties en conflit, laissant planer un doute sur les possibilités de progrès significatifs lors de ces discussions.
Des tensions persistantes et des enjeux humanitaires majeurs
- Le gouvernement soudanais critique le manque d’engagement des États-Unis pour contraindre les RSF à protéger les civils dans le conflit.
- Le conflit a déjà causé la mort d’au moins 150 000 personnes et a entraîné le déplacement de millions de civils, selon les chiffres alarmants de l’ONU.
La situation humanitaire reste critique, avec des besoins humanitaires croissants pour les populations affectées par le conflit au Soudan. La pression internationale pour trouver une solution pacifique et durable à ce conflit demeure intense, alors que les négociations entre l’armée soudanaise et les RSF s’annoncent complexes.