Une controverse émerge suite aux déclarations chocs du chroniqueur et entrepreneur Mehdi Ghezzar sur la chaîne de télévision algérienne AL24, concernant le royaume du Maroc. Ces propos ont suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Des propos controversés
Lors de l’émission « Hebdo Show », Mehdi Ghezzar a qualifié le Maroc de « Thaïlande de l’Afrique », l’accusant d’être un « État voyou » avec des réseaux de drogue, de prostitution et de trafic d’enfants. Ces déclarations ont choqué de nombreux spectateurs et internautes, provoquant une vague d’indignation.
Contexte des tensions entre le Maroc et l’Algérie
Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont historiquement complexes, notamment en raison du conflit autour du Sahara occidental. Le Maroc revendique ce territoire, tandis que l’Algérie soutient l’indépendance du Sahara occidental, alimentant ainsi des différends territoriaux entre les deux pays.
- Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est un territoire contesté et riche en ressources naturelles telles que le phosphate et les ressources halieutiques.
- La position de la France en faveur de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental a ravivé les tensions entre l’Algérie et le Maroc, menant à des réactions diplomatiques fortes.
Réactions et conséquences
Les déclarations de Mehdi Ghezzar ont eu un impact immédiat, notamment dans les médias. Suite à ses propos, l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC a décidé de mettre fin à sa participation, déclenchant un débat sur les réseaux sociaux sous le hashtag #BoycottRMC.
- Le président du groupe « À droite ! » à l’Assemblée nationale, Eric Ciotti, a vivement défendu le conseiller royal marocain André Azoulay, accusé par Ghezzar, qualifiant les propos de ce dernier d’antisémites.
- La réaction rapide de RMC illustre l’importance de la responsabilité des intervenants médiatiques dans la diffusion d’informations sensibles et de la nécessité de respecter des standards éthiques.
Cette affaire met en lumière les enjeux géopolitiques et les passions qu’ils suscitent. Reste à voir comment les autorités concernées géreront cette situation délicate qui s’est propagée au-delà des frontières nationales.