drapeau benin
drapeau cameroun
drapeau gabon
drapeau de la centrafrique
drapeau sénégal
drapeau togo
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
drapeau cameroun

Cameroun

drapeau togo

Togo

drapeau benin

Bénin

drapeau sénégal

Sénégal

drapeau de la centrafrique

RCA

drapeau gabon

Gabon

continent afrique noir

Edition pays

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Patrice-Édouard Ngaïssona : Son engagement pour la paix en RCA

En Centrafrique, l'ancien président de la fédération de football, Patrice-Édouard Ngaïssona, comparaît devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Lors de son audience, il a plaidé en faveur de sa contribution à la paix en Centrafrique, tout en clamant son innocence.
Illustration HD montrant Patrice-Édouard Ngaïssona dans un cadre pacifique, symbolisant le retour de la paix. Ngaïssona, homme noir d'âge moyen en costume, se tient au milieu d'un groupe diversifié de personnes aux visages souriants et pacifiques. En arrière-plan, un paysage paisible avec des symboles de réconciliation et d'harmonie. L'atmosphère générale est chaleureuse et inspirante, mettant en avant la quête de paix et de solidarité.

La comparution récente de Patrice-Édouard Ngaïssona devant la Cour pénale internationale a attiré l’attention de la population de Bangui en Centrafrique. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien président de la fédération centrafricaine de football a tenté de convaincre l’auditoire de son engagement en faveur de la paix dans le pays.

Les arguments de la défense de Ngaïssona

Lors de sa déclaration, Ngaïssona a souligné son rapprochement avec les gouvernements de transition et ses actions pour promouvoir la paix en Centrafrique. Malgré ses efforts, il estime que le gouvernement doit également prendre ses responsabilités pour restaurer la stabilité dans le pays. Ses avocats affirment de leur côté être convaincus de son innocence et prévoient de continuer à défendre ses droits avec conviction.

Contexte historique et accusations

En 2013, suite au renversement du Président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka, les milices chrétiennes « antibalaka » se sont formées pour contrer les exactions des groupes armés musulmans. Ngaïssona, présenté comme le plus haut responsable des anti-balaka, est accusé d’avoir commis des crimes entre décembre 2013 et décembre 2014 en Centrafrique, période marquée par des violences généralisées.

  • Ngaïssona insiste sur son implication dans des initiatives de paix, affirmant qu’il n’a pas profité de la crise pour ses propres intérêts.
  • Ses avocats se montrent confiants quant à son innocence et préparent les plaidoiries finales pour décembre prochain.
  1. La déclaration de Ngaïssona n’est pas considérée comme une preuve par ses avocats, car non assermentée, et ne peut être utilisée lors du procès.
  2. Les audiences finales se dérouleront du 4 au 10 décembre, suivies par les plaidoiries sur une éventuelle peine entre le 8 et le 10 janvier 2025.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des acteurs impliqués dans les conflits en Centrafrique et met en lumière les défis de la justice internationale pour juger les crimes graves et assurer la réconciliation nationale.

Partager l'article :