Après deux ans d’enquête, les procureurs ont annoncé qu’ils ne poursuivraient pas le président sud-africain Cyril Ramaphosa, soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent.
Une innocence confirmée par les procureurs
Malgré les accusations portées par un ancien responsable des services de renseignement et opposant à Cyril Ramaphosa en 2022, les procureurs ont conclu qu’il n’existait pas de preuves suffisantes pour engager des poursuites judiciaires contre le président sud-africain. L’enquête, qui a duré près de deux ans, n’a pas abouti à des éléments probants justifiant une inculpation.
- L’affaire a débuté avec une plainte déposée par l’ancien chef de la sécurité, accusant Ramaphosa d’avoir dissimulé le vol de quatre millions de dollars en espèces sur sa ferme en 2020.
- Les allégations selon lesquelles le président aurait tenté de faire enlever les voleurs et de les soudoyer afin de préserver son implication ont également été examinées, mais n’ont pas été corroborées par les preuves présentées.
Impact sur la réputation de Cyril Ramaphosa
Cette affaire a gravement entaché la réputation de Cyril Ramaphosa, même si les procureurs ont décidé de ne pas engager de poursuites. En tant que figure majeure de la lutte contre la corruption en Afrique du Sud, ces accusations ont jeté le doute sur son intégrité et ont suscité des interrogations quant à sa gestion et sa transparence.
- Le président, réélu en juin malgré le scandale, devra redoubler d’efforts pour restaurer sa crédibilité et regagner la confiance de la population sud-africaine.
- Les partisans de Ramaphosa voient dans cette décision des procureurs une validation de l’innocence de leur leader, tandis que ses détracteurs soulignent les questions en suspens et appellent à une plus grande transparence de sa part.