Une attaque récente des Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan a ciblé l’hôpital du sud à Al-Fasher, provoquant l’indignation et l’inquiétude de la communauté internationale.
Contexte de l’attaque
Dimanche, les FSR, un groupe paramilitaire en conflit avec l’armée soudanaise depuis plus d’un an, ont ouvert le feu sur le personnel médical et les patients de l’hôpital du sud à Al-Fasher, capitale de la province du Nord-Darfour. Cette action violente a également entraîné des actes de pillage au sein de l’établissement de santé, selon les rapports de l’organisation Médecins sans frontières.
Impact sur les patients et le personnel médical
- Au moment de l’attaque, l’hôpital accueillait 10 patients, tandis que l’équipe médicale était réduite en raison des évacuations préventives entreprises la semaine précédente par l’organisation humanitaire et le ministère de la Santé du pays.
- La plupart des patients et du personnel ont pu échapper à la fusillade, mais les détails sur d’éventuelles victimes n’ont pas été immédiatement confirmés par Médecins sans frontières.
Escalade de la violence
Les FSR ont eu recours à des moyens extrêmes pour tenter de renforcer leur emprise sur la région du Darfour, en intensifiant les attaques contre l’hôpital du sud à Al-Fasher. Entre le 25 mai et le 3 juin, l’établissement a été la cible de bombardements et d’attaques armées à plusieurs reprises, provoquant la mort de deux personnes et blessant 14 patients, comme l’a confirmé Médecins sans frontières.
- Les affrontements récents à Al-Fasher et ses environs ont déjà entraîné plus de 120 décès le mois dernier, soulignant la gravité de la situation dans cette région instable du Soudan.
Ces incidents mettent en lumière la nécessité de protéger les structures de santé et le personnel médical dans les zones de conflit, conformément au droit humanitaire international, afin de garantir un accès continu aux soins de santé pour les populations vulnérables.