Des attaques par drones ont causé de lourdes pertes humaines à Tinzaouatène, une ville malienne à la frontière avec l’Algérie.
Contestation des faits entre l’armée malienne et les rebelles
- **Offensive contre des groupes terroristes :** Selon l’armée malienne, les frappes de drones visaient des groupes terroristes opérant dans la région.
- **Accusations de ciblage de civils :** En revanche, les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) affirment que les attaques ont touché des civils innocents.
- **Déclaration de responsabilité :** Dans un message officiel, le CSP accuse l’armée malienne et ses alliés du groupe russe Wagner d’avoir mené ces frappes, remettant en cause les intentions initiales de l’armée.
Différences de narration et bilan des victimes
- **Bilan tragique :** Le CSP rapporte 21 victimes civiles, dont 11 enfants, affirmant que les drones ont d’abord visé une pharmacie, puis des habitants sans défense.
- **Témoignages visuels :** Des images poignantes circulant sur les réseaux sociaux sont présentées comme celles des victimes, suscitant l’indignation et la consternation.
- **Version des forces armées maliennes :** De leur côté, les autorités militaires malienne affirment que les attaques visaient des cibles terroristes et encouragent les civils à se tenir éloignés des zones à risque.
À Tinzaouatène, les tensions demeurent vives depuis la défaite subie par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner contre les rebelles maliens en juin dernier. Cette situation complexe soulève des interrogations sur la sécurité des civils et l’efficacité des opérations militaires dans la région.
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