Au siège des Nations unies à New York, l’ambassadrice américaine Linda Thomas Greenfield et son homologue marocain, Omar Hilale, ont introduit la première résolution de l’ONU sur l’intelligence artificielle (IA).
Potentiel révolutionnaire de l’intelligence artificielle
Dans une déclaration conjointe avec 40 autres États membres, l’ambassadrice américaine a mis en avant le potentiel révolutionnaire de l’intelligence artificielle. Elle a souligné que l’IA avait la capacité de façonner nos économies, nos sociétés et le monde pour le mieux.
Objectif de la résolution
Le 21 mars, une résolution présentée par les États-Unis sera soumise au vote. Son objectif est d’assurer que les avantages de l’IA profitent à l’ensemble des pays, indépendamment de leur niveau de développement. Il s’agit d’étendre les bénéfices de l’IA à travers le monde.
L’ambassadrice a également exhorté les États membres à promouvoir des systèmes d’IA sûrs, sécurisés et dignes de confiance afin de relever les défis mondiaux tels que la pauvreté, la santé mondiale, la sécurité alimentaire, le climat, l’énergie et l’éducation.
Thomas-Greenfield a souligné l’importance de combler les écarts en matière d’IA entre les pays et à l’intérieur de ces derniers. Elle a mis en avant la nécessité de renforcer les capacités et d’accroître la littératie numérique pour garantir une adoption équitable de cette technologie.
Elle a insisté sur le fait que parvenir à un consensus sur ce sujet était crucial pour étendre les avantages de l’IA à tous les États membres, soutenant ainsi l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Soutien du Maroc à la résolution
L’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a également exprimé son soutien à la résolution. Il a souligné que « le potentiel de l’intelligence artificielle pour accélérer le développement humain est énorme ». Néanmoins, il a mis en garde contre les dangers potentiels de l’utilisation malveillante de cette technologie pour la paix et la sécurité mondiales.
La résolution attendue pour le vote du 21 mars représente une opportunité historique de façonner l’avenir de l’IA et ses impacts sur le développement mondial.







