Aux prises avec des menaces de déstabilisation, le Burkina Faso fait face à une situation délicate impliquant des personnalités civiles et militaires de haut rang. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a récemment pointé du doigt des individus agissant depuis des bases étrangères pour œuvrer à renverser le pouvoir en place.
Accusations de déstabilisation
Le ministre de la Sécurité a publiquement dénoncé plusieurs personnalités, civiles et militaires, suspectées de comploter contre le gouvernement de transition. Les relations avec des pays voisins comme le Ghana et la Côte d’Ivoire se sont tendues après l’arrestation de militaires présumés impliqués dans des activités visant à déstabiliser le Burkina Faso.
- Des plans de financement de formations terroristes ont été mis au jour, visant à attaquer des civils et des institutions publiques, y compris le palais présidentiel de Koulouba.
- Le 24 août dernier, une tragédie a frappée la population de Barsalogho, marquant le début d’une série de manigances incluant des attaques planifiées contre une base de drones militaires, la zone de Mangodara et l’aéroport de Ouagadougou.
Personnalités impliquées
Les noms de plusieurs individus de haut rang ont été cités dans cette affaire, dont le commandant Ahmed Kinda, chef des Forces spéciales actuellement sous les verrous. D’autres personnalités telles que Djibril Bassolé, ancien maire de Dori, ou encore le commandant François Zoungrana et le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba sont également mentionnées dans cette sombre affaire.
- Une opération spéciale est en cours pour appréhender les responsables présumés d’actes terroristes, déployant ainsi des efforts considérables pour rétablir la stabilité au Burkina Faso.
- Les autorités appellent au calme et demandent à ceux impliqués dans des activités subversives de faire machine arrière, mettant même les familles en contribution pour résoudre cette crise.
Cette affaire soulève de vives préoccupations quant à la sécurité et à la stabilité du Burkina Faso, un pays déjà fragilisé par des tensions internes et des menaces terroristes récurrentes. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, craignant une escalade qui pourrait avoir des répercussions régionales et internationales.