Après l’élection présidentielle mouvementée qui s’est déroulée dimanche dernier, la situation politique au Venezuela continue de susciter des tensions. Les partisans du parti au pouvoir et de l’opposition se sont mobilisés samedi à Caracas, chacun défendant son candidat.
Mobilisations dans la capitale vénézuélienne
Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Caracas en soutien à Edmundo Gonzalez, le candidat que l’opposition estime avoir remporté le scrutin. Maria Corina Machado, figure de proue de l’opposition, a réitéré ce sentiment, affirmant que la vérité est de leur côté malgré les contestations du parti au pouvoir. Les tension demeurent vives entre les deux camps qui cherchent à défendre leurs positions respectives.
Rassemblements à l’étranger
La mobilisation ne se limite pas aux frontières du Venezuela. En effet, la diaspora vénézuélienne établie dans différents pays a également manifesté son soutien à Edmundo Gonzalez et son opposition à Nicolás Maduro. À Mexico, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Quito et Santiago du Chili, des Vénézuéliens se sont rassemblés pour exprimer leur désir de changement et leur volonté de voir le décompte non officiel des voix être respecté.
- À Mexico, des centaines de ressortissants vénézuéliens ont brandi des drapeaux et scandé des slogans appelant à la liberté.
- À Buenos Aires, des milliers de manifestants ont rempli la place entourant l’obélisque, exprimant leur soutien à l’opposition vénézuélienne.
- À Rio de Janeiro, un petit groupe ému a chanté l’hymne national, symbolisant leur attachement à leur pays d’origine.
- À Quito, les protestataires se sont réunis pour exprimer leur désapprobation face au décompte officiel des voix.
- À Santiago du Chili, un groupe bruyant a appelé à la liberté dans une ambiance tendue et revendicatrice.
La contestation et la demande de changement s’étendent donc au-delà des frontières vénézuéliennes, mettant en lumière l’ampleur du mécontentement populaire et la volonté de voir une issue pacifique à la crise politique actuelle.
