Un rapport de Human Rights Watch pointe du doigt l’implication de l’armée rwandaise et des rebelles du M23 dans des attaques contre des camps de déplacés et des villages dans l’Est de la République démocratique du Congo en 2024.
Violations des droits humains dans l’Est de la RDC
Selon les informations rapportées par Human Rights Watch, les forces armées rwandaises et les rebelles du M23 ont mené des attaques contre des camps de déplacés et des villages densément peuplés près de la ville de Goma tout au long de l’année 2024. Ces attaques ont non seulement causé des pertes humaines, mais ont également entravé la distribution de l’aide humanitaire essentielle, mettant ainsi en péril la vie des populations déjà vulnérables.
Situation humanitaire préoccupante
- L’organisation humanitaire a souligné que les forces armées congolaises (FARDC) et les milices alliées ont contribué à aggraver la situation en déployant de l’artillerie à proximité des camps de déplacés, exposant ces populations à des risques accrus de violence et de violations des droits humains.
- Des rapports font état de meurtres, de viols et d’autres abus commis à l’encontre des résidents des camps, exacerbant la crise humanitaire déjà précaire dans la région.
En outre, Human Rights Watch a publié un document d’enquête soulignant les violations des lois de la guerre dans la région, mettant en lumière la nécessité d’une action immédiate pour protéger les civils et garantir le respect des droits humains.
Extension du contrôle armé dans le Nord-Kivu
Au début de l’année, l’armée rwandaise et les rebelles du M23 ont avancé vers la ville de Saké, perturbant ainsi les voies d’approvisionnement de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma. Cette avancée a permis à ces groupes armés de consolider leur emprise sur la région, mettant en péril la sécurité et la stabilité de la population locale.
Appel à la protection des civils
- Face à cette escalade de la violence et des violations des droits humains, les organisations humanitaires appellent à une action urgente de la communauté internationale pour protéger les civils et garantir un accès sûr à l’aide humanitaire vitale.
- Il est impératif que des mesures soient prises pour mettre fin à ces attaques contre les populations civiles et assurer la sécurité des civils dans cette région déjà éprouvée par des années de conflit et de crises humanitaires récurrentes.
La situation dans l’Est de la RDC demeure critique, avec un besoin urgent d’interventions efficaces pour protéger les droits et la vie des civils touchés par les violences armées. Face à cette réalité alarmante, la mobilisation de la communauté internationale est essentielle pour mettre un terme à ces abus et promouvoir la paix et la sécurité dans la région.