Situation toujours tendue au Kenya alors que le président William Ruto refuse de promulguer la loi des Finances 2024-2025, entraînant des manifestations et des violences dans le pays d’Afrique de l’Est.
Tensions persistantes et manifestations
Malgré le refus du président William Ruto de promulguer la loi des Finances 2024-2025, les tensions restent vives au Kenya. La violente répression des manifestations anti-taxes a engendré d’autres revendications, avec des appels à des manifestations pour exiger la démission du chef de l’État et l’abandon de cette loi. Cette situation a conduit à des violences ayant causé des dizaines de morts et des centaines de blessés. Le président multiplie les rencontres pour apaiser les tensions, mais le climat demeure précaire.
Situation économique précaire et préoccupations
- Près d’une semaine après l’adoption de la loi par les députés, les forces de sécurité sont toujours déployées dans les rues de Nairobi. Les petits commerces et les entreprises ont du mal à se remettre des pillages, et la menace de nouvelles hostilités plane sur le pays.
- La Haute Cour de justice a interdit l’usage des armes létales lors des manifestations anti-taxes, mais l’opposition craint que cette mesure ne soit respectée par les forces de sécurité. Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent les violences policières, avec au moins 30 morts lors des récents affrontements à l’adoption de la loi des Finances.
Contenu de la loi des Finances contestée
La loi des Finances rejetée par le président Ruto incluait diverses mesures fiscales controversées, telles qu’une TVA de 16 % sur le pain, une taxe annuelle de 2,5 % sur les véhicules particuliers, des taxes sur les paiements mobiles et l’huile végétale. Une taxe sur les produits néfastes pour l’environnement était également prévue. Le gouvernement envisageait des amendements à certaines dispositions critiquées.
En conclusion, la situation politique et économique reste tendue au Kenya, avec des manifestations, des violences et des revendications populaires contre une loi des Finances contestée. La répression policière et les manifestations continuent de marquer le pays, alors que des efforts sont déployés pour trouver une issue à cette crise.