La jeunesse kenyane se mobilise contre le projet de loi de finances 2024-25, malgré les récents développements. Les manifestations se multiplient et la tension monte dans le pays.
Manifestations et Contestations
Depuis plusieurs jours, des manifestations secouent le Kenya, principalement dans les grandes villes, en réaction au projet de loi de finances 2024-25. Cette mobilisation est particulièrement marquée par la présence de jeunes, majoritairement âgés de moins de 30 ans, mais déterminés à faire entendre leur voix. Sur les réseaux sociaux, les manifestants s’organisent, expriment leur mécontentement et dénoncent les mesures contenues dans ce projet de loi, en particulier la taxe sur les véhicules particuliers et sur le pain.
Réactions et Revendications
Initialement lancée contre le projet de loi, la contestation actuelle va au-delà des questions fiscales. Les jeunes manifestants appellent à une prise de conscience collective et critiquent un système qui, selon eux, ne favorise pas la population. Malgré le rétropédalage du gouvernement, les protestations persistent et témoignent d’une profonde insatisfaction parmi une partie de la jeunesse kenyane.
- La colère des manifestants est notamment causée par l’introduction d’une taxe annuelle de 2,5 % sur les véhicules particuliers, qui impacte directement le pouvoir d’achat de nombreux Kényans.
- La taxe de 16 % sur le pain a également suscité de vives réactions, considérée comme une mesure sociale injuste touchant particulièrement les classes les plus défavorisées.
- La mobilisation à travers les réseaux sociaux a permis une coordination efficace des actions et une diffusion rapide des revendications, renforçant ainsi l’impact des manifestations dans tout le pays.
Adoption du Projet de Loi
Malgré la contestation populaire, les députés ont voté en faveur du projet de loi de finances le jeudi 20 juin. Ce dernier doit désormais être soumis au Sénat pour une nouvelle étape de validation, prévue le mardi 25 juin 2024. Cette décision des députés risque de raviver la colère des manifestants et de prolonger les troubles sociaux dans le pays.
Cette situation témoigne du pouvoir de mobilisation de la jeunesse kenyane, de sa volonté de participer activement à la vie politique du pays et de sa détermination à faire entendre ses revendications malgré les obstacles rencontrés.