Un nouvel éclairage sur l’affaire du tueur en série présumé de Mukuru au Kenya a récemment été apporté, avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, suscitant un intérêt accru pour cette affaire complexe.
Arrestation de nouveaux suspects
Après la présentation de Collins Jumaisi Kalusha, accusé d’avoir assassiné 42 femmes, la police kenyane a procédé à l’arrestation de deux individus supplémentaires dans le cadre de cette affaire. Amos Momanyi Mogusu a été appréhendé à la sortie d’un bar à Nairobi, tandis que Moses Ogembo, résident de Mukuru, a été arrêté en possession de 154 téléphones portables appartenant aux victimes. Ces appareils ont été acquis auprès de Collins Jumaisi Kalusha, renforçant ainsi les liens entre les suspects.
Poursuite de l’enquête
Malgré les allégations de torture formulées par Kalusha pour remettre en question ses aveux, le juge de la Cour de Makadara a décidé de prolonger sa détention de 28 jours afin de permettre la poursuite des investigations. Les autorités continuent de fouiller la région de Mukuru, où les corps des victimes ont été retrouvés, suscitant des préoccupations quant à l’efficacité des forces de l’ordre et leur vigilance, ces cadavres ayant été abandonnés à proximité d’un poste de police.
- Amos Momanyi Mogusu a été arrêté à Nairobi.
- Moses Ogembo a été appréhendé en possession de 154 téléphones portables des victimes.
- Les appareils étaient liés à Collins Jumaisi Kalusha, le principal suspect.
- Le juge a prolongé la détention de Kalusha de 28 jours malgré ses allégations de torture.
- Les autorités inspectent la région de Mukuru où les corps ont été retrouvés.
L’enquête sur l’affaire du tueur en série de Mukuru demeure donc sous étroite surveillance, alors que le pays cherche à élucider ces crimes odieux et à en comprendre toutes les ramifications.