La Russie et l’Ukraine ont annoncé mercredi un nouvel échange de prisonniers de guerre, impliquant 190 détenus, dans la continuité de leurs opérations régulières de ce type, facilitées cette fois-ci par une médiation des Émirats arabes unis. Il s’agit du 54ᵉ échange entre les deux pays depuis le début du conflit.
Un échange humanitaire crucial
Le ministère de la Défense russe a précisé que 95 militaires russes ont été rapatriés après avoir été détenus en Ukraine, tandis qu’un nombre similaire de soldats ukrainiens ont été renvoyés à Kiev. Toutes les personnes libérées bénéficieront de soins médicaux et de suivi psychologique pour faciliter leur retour à la vie civile après des périodes de détention souvent difficiles.
Des conditions de détention décriées
D’après les Nations unies, la majorité des prisonniers ukrainiens ont subi des négligences médicales, des mauvais traitements systématiques voire des actes de torture pendant leur captivité. Des témoignages font également état de mauvais traitements infligés à des soldats russes, notamment lors de leur capture ou de leur transfert vers des centres de détention. Ces allégations soulèvent des questions sur le respect des droits de l’homme dans le cadre de ce conflit.
Depuis le début du conflit, les autorités ukrainiennes ont réussi à rapatrier un peu plus de 3 400 personnes, qu’elles soient civiles ou militaires, dans le cadre d’échanges humanitaires ou de négociations diplomatiques. Ces actions visent à apaiser les tensions entre les deux pays et à favoriser un climat plus propice à la résolution pacifique du conflit.