Le gouvernement égyptien a récemment prêté serment au Caire, marquant le début d’une nouvelle ère politique dans le pays.
Un remaniement ministériel majeur
- Le Premier ministre Mustafa Madbouly dirige ce nouveau Cabinet, qui a été témoin de changements importants, notamment au sein des ministères de la défense et de l’économie.
- Le général Abdel-Majeed Sakr remplace désormais le général Mohamed Zaki à la tête du ministère de la défense.
- Ahmed Kouchouk, ancien économiste de la Banque mondiale, a pris la relève de Mohamed Maait en tant que ministre des Finances.
- Certains ministres, comme ceux de la police, de la santé et des transports, conservent leurs fonctions.
Contexte économique tendu
Depuis l’adoption d’un programme de réformes soutenu par l’Occident en 2016, les mesures d’austérité ont entraîné une augmentation des prix en Égypte. Cette situation a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et les conflits régionaux en Europe et au Moyen-Orient.
- Le mécontentement de la population face à des années de mauvaise gestion économique est en augmentation.
- Près de 30% des Égyptiens vivent actuellement dans la pauvreté, selon les chiffres officiels, soulignant les défis auxquels le nouveau gouvernement est confronté.
Les enjeux à venir
- La stabilité politique et économique de l’Égypte sera cruciale pour faire face aux défis internes et externes qui se profilent à l’horizon.
- La capacité du gouvernement à mettre en œuvre des réformes efficaces pour améliorer les conditions de vie de la population sera scrutée de près par les observateurs nationaux et internationaux.
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