La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, envisage un second mandat pour continuer à diriger l’organisation internationale.
Le soutien des pays africains et la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala
Dans une interview accordée à Reuters, Ngozi Okonjo-Iweala a exprimé son intention de prolonger son mandat à la tête de l’OMC, qui est actuellement prévu pour se terminer le 31 août 2025. L’ancienne ministre des Finances du Nigeria devra soumettre sa candidature aux pays membres avant la fin du mois de novembre. Elle bénéficie d’un soutien considérable de la part des pays africains, qui souhaitent la maintenir à la tête de l’organisation internationale.
- Ngozi Okonjo-Iweala a jusqu’à fin novembre pour proposer sa candidature aux pays membres.
- Elle est soutenue par les pays africains qui espèrent sa reconduction à la tête de l’OMC.
Le défi de la collaboration avec les États-Unis pour un second mandat
Pour obtenir un second mandat, Ngozi Okonjo-Iweala devra travailler en étroite collaboration avec les États-Unis. En 2020, sa nomination à la tête de l’OMC avait été bloquée par l’ancien président américain, Donald Trump, qui avait vertement critiqué l’organisation. Cependant, avec l’arrivée de Joe Biden à la présidence américaine en 2021, Ngozi Okonjo-Iweala a pu enfin accéder à son poste grâce au soutien du nouveau président.
- La directrice générale devra s’assurer du soutien des États-Unis pour un second mandat.
- Donald Trump avait bloqué sa nomination en 2020, qualifiant l’OMC d’« horrible ».
- L’arrivée de Joe Biden à la présidence a permis à Ngozi Okonjo-Iweala d’accéder à son poste en 2021.
Avant les élections américaines du 4 novembre, Ngozi Okonjo-Iweala doit obtenir le soutien des 166 membres de l’organisation pour être reconduite à son poste. En tant que septième directrice générale de l’OMC, elle a pris ses fonctions le 1er mars 2021, marquant ainsi un tournant en devenant la première femme et la première Africaine à occuper cette fonction prestigieuse.