Jeudi, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, les dirigeants des petites nations insulaires ont pris la parole pour mettre en lumière les conséquences dévastatrices du changement climatique.
Les appels urgents des petites nations insulaires à l’ONU
Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, les dirigeants mondiaux ont tiré la sonnette d’alarme sur les dangers imminents de la montée du niveau de la mer et les impacts dévastateurs du changement climatique. Les petites nations insulaires, en première ligne face à ces défis, ont appelé à une reconnaissance internationale et à des actions concrètes pour préserver leur existence.
- La présidente des îles Marshall, Hilda Heine, a souligné la nécessité de reconnaître ces nations même si leurs terres sont menacées. Elle a martelé : « **Nous ne serons pas effacés de la carte, ni ne partirons silencieusement vers nos tombes aquatiques**. »
- Au sommet spécial de haut niveau, le Premier ministre de Tuvalu, Feleti Teo, a plaidé pour la survie de son pays face à une menace existentielle.
- Le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan, a appelé à la responsabilité des entreprises et des gouvernements dans la lutte contre le changement climatique.
- To Lam, représentant du Vietnam, a mis en garde contre l’aggravation de l’écart de développement entre les pays pauvres et riches face aux défis climatiques.
Les appels à l’action et à la solidarité internationale
Les discours des dirigeants des petites nations insulaires lors de l’Assemblée générale des Nations Unies mettent en lumière l’urgence d’une action collective pour lutter contre le changement climatique et protéger les nations les plus vulnérables. L’appel à la solidarité internationale et à des mesures concrètes résonne comme un cri d’alarme face aux menaces imminentes qui pèsent sur ces États fragiles.
- Le président du Togo, Faure Gnassingbé, a souligné l’importance des investissements dans l’énergie verte pour un avenir meilleur en Afrique, mettant en garde contre les migrations massives si rien n’est fait.
Ces voix du Sud soulignent la nécessité d’une prise de conscience mondiale face aux conséquences du changement climatique et renforcent l’appel à des actions immédiates et concertées pour protéger la planète et ses habitants.