La célèbre artiste internationale Angélique Kidjo a offert une expérience musicale unique lors de la première mondiale de sa symphonie africaine, en collaboration avec l’orchestre national de Lyon dirigé par le chef d’orchestre Christian Reif. Un spectacle qui a mêlé harmonieusement la musique classique occidentale à la pop afro, célébrant ainsi la diversité et la richesse de la musique africaine.
Un hommage aux voix exceptionnelles du continent
Angélique Kidjo a souhaité rendre hommage aux voix exceptionnelles du continent africain en revisitant des titres incontournables tels que « Makossa », « Pata Pata », « Folon » ou encore en mettant en lumière des hits de la nouvelle génération d’artistes comme « Calm Down » de Rema et « Anybody » de Burna Boy.
- Christian Reif, le chef d’orchestre, a partagé son enthousiasme pour ce projet novateur, soulignant le plaisir de fusionner les univers de la musique classique et de la pop afro.
- Yaël Naïm a ému le public en interprétant avec talent le titre poignant « Folon » de Salif Keita, évoquant l’oppression coloniale à travers une performance chargée d’émotions.
- La diversité artistique était également au rendez-vous avec la participation de Lura, chanteuse capverdienne, et de James BKS, fils de Manu Dibongo, qui a revisité le célèbre « Makossa » en compagnie d’une artiste proche de son père.
Le mariage réussi entre traditions et modernité
Ce spectacle a permis de créer un pont entre les traditions musicales africaines et les sonorités contemporaines, offrant une expérience unique aux spectateurs. L’orchestre national de Lyon a su relever le défi de jouer des compositions aussi diverses avec talent et sensibilité, sous la direction experte de Christian Reif.
- Les arrangements sublimes réalisés pour des chansons telles que « Folon » ont mis en valeur la richesse musicale de l’orchestre, offrant une nouvelle dimension à ces titres emblématiques.
- La combinaison audacieuse de la musique classique et de la pop afro a suscité l’admiration du public et a illustré la capacité de la musique à transcender les frontières et les genres.
En somme, cette symphonie africaine a été bien plus qu’un simple concert ; elle a été une célébration de la diversité culturelle, un témoignage de l’unité que la musique peut instaurer et une invitation à un voyage musical inoubliable à travers le continent africain.
Commentaire de Pascale Keingna et Images de Damien Decrand.