Une nouvelle souche du virus Mpox, la souche CLADE 1 B, a été identifiée en République démocratique du Congo en septembre 2023, provoquant une augmentation alarmante des cas dans la région. Cette découverte a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays frontaliers, notamment le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et le Kenya, en raison de la circulation transfrontalière.
Propagation de la souche CLADE 1 B
- Entre janvier et juillet 2024, 14 000 cas de Mpox ont été signalés en RDC, soit autant que pour toute l’année précédente, mettant en évidence la rapide propagation de cette nouvelle souche virale.
- La ville minière de l’est du pays, proche des frontières avec le Rwanda et le Burundi, a été le foyer initial de l’épidémie, alimentée par le flux quotidien de travailleurs des mines et de populations mobiles, dont un tiers sont des travailleuses du sexe.
- La transmission du virus se fait par contact physique étroit, ce qui a conduit à des cas signalés dans les pays voisins, suite aux déplacements d’individus infectés, mettant en évidence la dimension internationale de la menace.
Intervention de l’OMS et situation sanitaire
- La Dr Sylvie Briand, directrice du département risque épidémique et panémique à l’OMS, a souligné l’urgence de la situation, appelant à une mobilisation internationale pour contrôler la propagation du virus.
- La flambée épidémique a été exacerbée par le manque de ressources sanitaires en RDC, malgré les vaccins homologués précédemment, rendant la gestion de ce nouveau variant plus complexe.
- Le taux de mortalité du Mpox est estimé à 3,6%, ce qui souligne la gravité de l’épidémie et la nécessité de mesures rapides pour contenir sa progression.
Malgré sa découverte initiale en 1970 en RDC, le virus Mpox, alors inclus dans le CLADE 1, restait principalement localisé dans l’ouest et le centre de l’Afrique, avec des cas souvent liés à des contacts avec des animaux infectés.
Partager l'article :