Près de 17 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes ce mercredi 9 octobre au Mozambique pour élire le prochain président ainsi que 250 membres du parlement et des assemblées provinciales.
Des enjeux majeurs pour le Mozambique
- Quatre candidats en lice pour des changements significatifs
- Population confrontée à l’insurrection djihadiste et aux conditions climatiques extrêmes
Impact de l’insurrection et des crises climatiques
Plus de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir leur foyer en raison de l’insurrection, tandis que des millions d’autres ont souffert de graves pénuries alimentaires dues à la sécheresse. Ces défis majeurs ont conduit les candidats à mettre en avant des solutions urgentes pour répondre aux besoins de la population en détresse.
Le paysage politique mozambicain en pleine évolution
- Le Front pour la libération du Mozambique (Frelimo) :
- La Renamo et son candidat Ossufo Momade :
- Le Mouvement démocratique du Mozambique (MDM) et Lutero Simango :
Le parti au pouvoir depuis l’indépendance a choisi l’ancien présentateur Daniel Chapo comme candidat, mais fait face à une concurrence sérieuse.
Le principal parti d’opposition a désigné un candidat pour défier le Frelimo, soulignant la volonté de changement exprimée par une partie de la population.
Représentant la troisième force politique du pays, le MDM se positionne comme une alternative crédible dans ce contexte électoral tendu.
Des élections sous tension
Cette journée de scrutin marque la fin d’une campagne de 45 jours et suscite des inquiétudes quant à la transparence du processus électoral. Les Mozambicains, après des accusations de fraude lors des élections locales précédentes, attendent des garanties quant à l’intégrité de ces élections cruciales pour l’avenir du pays.